« Débloquer des fonds pour mes clients, c’est leur rendre accessible le bonheur. Par contre, permettez-moi de rester discret sur les différentes méthodes employées pour cela ! »
Porteur de hotte
Oubliez tout ce que l’on vous a raconté sur les histoires du papa Noël et sa bande de lutins dégénérés à moitié shootés au subutex ! Ce ne sont rien que des racontards, des fariboles pour nous attendrir. Nous on va vous raconter la vraie histoire, qui est encore plus dingue.
Il était une fois, le petit William à qui, surpassant d’une bonne tête tous ses camarades dans la cour de l’école, vint l’idée d’assurer leur protection et de prêter 1 franc – hé oui, une autre époque… – à ses copains de CM1 pour leur permettre de s’offrir une chocolatine. Moyennant évidemment un léger pourcentage de rétribution à la fin de l’échéancier de remboursement grâce à un taux défiant alors toute concurrence. Qui de toute façon n’existait pas !
La nouvelle s’ébruitant vite lors de la récré, c’est ainsi que notre star du mois commença à mettre son 1er trafic… heeeuuu, business en route, ce qui ravissait néanmoins tout le monde puisque cela permettait à chacune de ces têtes blondes gigotantes et affamées de s’émerveiller chaque matin devant de succulentes et exagéremment beurrées viennoiseries.
D’autant plus que notre cher William avait conseillé à chacun d’entre eux d’aller racketer leurs propres boomers de géniteurs pour s’acquitter de la dîme, somme toute modique, mais qui à l’échelle de tout le préau lui permettait d’encaisser grassement et de déjà voir l’avenir avec un réjouissant degré d’optimisme financier.
Arrivant au bac tout en ayant continué à développer différentes affaires pour le moins florissantes, vint le moment de se choisir un avenir professionnel. La technique était bien rôdée et il suffisait de l’appliquer dans d’autres domaines. Après avoir mis en place de rémunérateurs stratagèmes, cette capacité à débloquer des fonds finit par lui valoir une sérieuse réputation. Et c’est là que lui vint l’idée de se munir d’un blaze qui en jette afin d’asseoir définitivement son statut dans le milieu.
Le « Parrain » étant déjà pris, le choix tomba tout naturellement sur « Daron » – un soupçon de French Touch – auquel il suffisait d’ajouter la magie féérique de Noël pour appuyer son coté bienfaiteur. Bin quoi, tonton Capone faisait bien des magouilles avec la soupe populaire alors autant s’inspirer des meilleurs !
L’idée brillante d’y accoler en prime une consonance sud-américaine lui assure depuis un indéfectible respect et une notoriété inégalée, surtout lorsqu’il se pointe au carré VIP du Macumba Coco Bongo Club qu’il a fini par racheter pour y établir ses quartiers, ses classeurs à intercalaires et même son siège social.
Le nom « El Daron del Noël » acté, il décide finalement de mettre à profit ses talents dans le domaine qui s’avère être le plus approprié pour s’assurer un business juteux et durable : le lien entre la banque et l’immobilier ! Quelle idée de génie, ça c’est la vraie magie de Noël !!!
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William Taevernier
ICC Finance
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